MOUSTIQUES : PAS TOUS CONFINÉS !

Le confinement ne touche hélas pas tout le monde et l'arrivée de chaleurs lourdes et de l'humidité sont propices à la prolifération des moustiques. Néanmoins, il est encore temps d'agir préventivement, tant par des mesures mises en place par le SIVOA et la Ville que par les petits gestes du quotidien.

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Pour lutter contre la prolifération des moustiques, la Ville, conformément à la loi, va traiter les gîtes larvaires (seul traitement efficace) avec un produit à base de BACILLUS  (autorisé dans le cadre de l’agriculture biologique ) sur les sites du Donjon et du Parc Pierre. Comme chacun le sait, Il lui est interdit de recourir à l’utilisation des produits phyto-sanitaires, très polluants. Si nécessaire, d’autres traitements auront lieu au cours de l’été. 

 

Pour les autres zones humides, c’est le SIVOA (Syndicat mixte de la Vallée de l’Orge Aval) qui est en charge de cette question et qui, en coopération avec les communes depuis plusieurs années, œuvre à atténuer cette prolifération, phénomène naturel mais amplifié en milieu urbain où les équilibres naturels sont fortement perturbés. 

Dès le confinement levé, le SIVOA reactivera sa surveillance des principaux foyers de moustiques, et maintiendra les manœuvres d’ouvrages pour supprimer les zones d’eau stagnantes.

La situation géographique de notre ville aux abords de l’Orge explique en partie la présence de nombreux moustiques. Cependant, la météo sera un élément déterminant pour la prolifération des moustiques. 

Le cycle de développement du moustique

Les inondations des mois derniers, suivies d’un printemps très pluvieux, ont généré en de multiples endroits des surfaces d’eaux stagnantes, idéales pour permettre aux moustiques femelles de pondre leurs œufs, et aux œufs de devenir un jour moustiques adultes. Avec le facteur « chaleur », toutes les conditions à la prolifération des moustiques sont réunies.

Pour rappel, le moustique évolue plusieurs fois au cours de sa vie. Les moustiques femelles pondent des œufs en milieu aquatique, par paquets de 50 à 200. Ainsi, une seule femelle peut pondre jusqu’à 2000 œufs dans son cycle de vie, en n’étant fécondée qu’une seule fois. Ces œufs vont ensuite flotter le temps que l’embryon se développe pour devenir une larve. La larve subit 4 mues avant de devenir une nymphe, puis un moustique. C’est au cours du développement de la larve que la météo intervient et joue un rôle déterminant dans la prolifération des moustiques.

En règle générale, la saison des moustiques en France démarre après un printemps pluvieux, lorsqu’on observe 10 jours consécutifs avec des températures supérieures à 23° Celsius le jour et 15° Celsius la nuit ; une méthode définie par le docteur en parasitologie Arezki IZRI. Lorsque les températures sont inférieures, le processus de développement de la larve peut être ralenti, et  peut même s’arrêter complètement en hiver pour reprendre lentement au Printemps.

En revanche, ce processus s’accélère considérablement lorsque ces températures augmentent. À titre d’exemple, si elles sont supérieures à 30°C la journée et plus de 20°C la nuit, une larve de moustique pourra se développer beaucoup plus vite. Il ne lui suffira que d’une semaine pour devenir un moustique adulte, qui à son tour pourra se reproduire rapidement et ainsi de suite, tant que le pic de chaleur dure. Ainsi, certains étés, la saison des moustiques a pu être plus « brutale », quand de fortes pluies ont été suivies de fortes chaleurs durant plusieurs semaines.

Si la prévention ne résout pas tous les problèmes, plus nous serons nombreux à être vigilants, plus nous serons efficaces contre la prolifération !

Une étude a démontré que la majorité des moustiques ne provient pas de la campagne environnante (bords de l’Orge) mais bel et bien du milieu urbain. C’est donc à nous, citoyens, d’intervenir pour lutter efficacement contre ces insectes et éviter de laisser de l’eau stagnante dans nos jardins et balcons (et recouvrir d’une bache plastique les contenants trop lourds à vider). 

Le premier axe de vigilance concerne donc d’abord et avant tout les « gîtes larvaires » : ces retenues d’eau où les moustiques femelles pondent leurs centaines d’œufs. C’est pourquoi toutes les collections d’eaux « calmes » doivent être surveillées, renouvelées ou tout simplement vidées. Elles peuvent être : 

  • Naturelle : creux d’arbre, marécage, inondation

  • Accidentelle : travaux…

  • Urbaine (le moustique tigre en particulier est une espèce qui se développe dans les milieux urbain) : jardins (privés ou publics) mais aussi dans les jardineries professionnelles, coupelles sous les pots de fleurs, canalisations d’eaux usées ou gouttières bouchées, pneus usagés, vases (pensez à changer l’eau une fois par semaine minimum), bidons, bâches, poubelle à ciel ouvert, brouette, et tout objet susceptible de retenir de l’eau de pluie : il suffit de très peu !

Comment se protéger au mieux ?

Une astuce à noter : le moustique déteste les ventilateurs, non pas à cause du bruit mais simplement car il ne fait pas le poids face aux bourrasques de vent. Hormis la classique moustiquaire, plantez de la citronelle, de la mélisse, du thym citron, du basilic ou du géranium, ces plantes dégagent une odeur qui lui est insupportable. 

+ d’infos: 

Service Environnement
Tél. : 01 69 25 47 30
vigilance-moustiques.com

 

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