Les sites remarquables
La légende de Sainte-Geneviève remonte à l'an 448, lorsqu'elle fit jaillir une source miraculeuse dont l'eau guérissait les enfants malades. L'histoire se poursuit depuis près de 1600 ans et laisse à la Ville des traces marquantes de son passé dans de nombreux lieux emblématiques.
Le Donjon
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Cet ensemble, inséré dans un parc paysager, qu’on appelle aujourd’hui « le Donjon », désigne un groupe de bâtiments, d’âges et de caractères différents, dominés par une grosse tour ronde, héritage médiéval, qui a donné son nom à l’ensemble et dont l’unité s’est forgée au XVIIIe siècle pour former les communs d’un château aujourd’hui disparu.
La tour a été classée monument historique en 1923. Les bâtiments qui l’enveloppent, écuries et logements de la domesticité (au XVIIIe siècle), les douves et un passage couvert ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire en 1961. Le parc, quant à lui, a été aménagé progressivement depuis 1973, année où la Municipalité a entamé la restauration des édifices. L’édicule situé à proximité de la serre municipale faisait partie intégrante d’une remise et servait de fontaine pour les chevaux.
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La Nécropole russe
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Installée rue Léo Lagrange, cette nécropole au caractère spécifiquement russe comprend, d’une part l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, ses dépendances et son jardin et d’autre part, les tombes orthodoxes du cimetière communal.
L’église orthodoxe est un édifice blanc de plan carré, surmonté d’un toit vert, représentant la terre, et coiffé d’un bulbe bleu, représentant le ciel. Sa construction fut décidée en 1937 par le métropolite Euloge, archevêque des églises orthodoxes russes en europe occidentale, selon les plans de l’architecte Albert Benois.
L’origine du cimetière russe provient de l’accueil fait aux émigrés russes au château de la Cossonnerie au lendemain de la révolution de 1917 qui furent, dès 1926, enterrés dans le cimetière communal. On compte aujourd’hui environ 4000 tombes, parmi lesquelles celles de personnages illustres tels que le prince Youssoupov, Bounine (prix Nobel de littérature en 1933), ou Rudolf Noureev, célèbre danseur, chorégraphe et chef d’orchestre.
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Les colonnes de la paix
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Inaugurées le 8 mai 1995, par Pierre Champion, à l’époque, Maire de Sainte-Geneviève-des-Bois et Conseiller général, ce monument a été conçu sur une idée originale : chaque Génovéfain a été invité à graver son nom sur des briques crues, ces dernières, une fois cuites, ayant servi à édifier un ensemble de colonnes sous la direction de M. Molinari. Rechercher son nom est devenu un passe-temps pour les Génovéfains.
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L’Église
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L’Église a été construite en 1876 en face de la mairie-école, après que la précédente, située
sur l’actuel parking du centre commercial et datant du XVIIIe siècle, fut gravement
endommagée par la foudre en août 1875. En 1992, des vitraux furent placés sur les
verrières. Le monument aux Morts date de 1921 et commémore le sacrifice des Génovéfains
morts lors des conflits de ce siècle, érigé à l’origine dans l’allée principale, il a ensuite été déplacé.
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La Grotte
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Dans son état actuel, la Grotte date du XVIIIe siècle. La source qu’on aperçoit dans la niche
serait celle que fit jaillir Geneviève en l’an 448 alors qu’elle allait à la rencontre de Saint-Loup, évêque de Troyes, pour y étancher sa soif. Comme une épidémie sévissait dans la ville d’Essonnes, ses habitants vinrent trouver la sainte qui les soulagea avec l’eau de la source. Depuis ce temps, chaque année, on se rendait en pèlerinage à Sainte-Geneviève-des-Bois, le deuxième dimanche après Pâques, afin de remercier la sainte patronne et d’obtenir la pluie et la guérison des enfants. A noter : les ex-voto et la statue du XVIIIe siècle.
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L’hôtel de ville
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L’hôtel de ville fût bâti en 1935 et inauguré en 1936, sur les plans de l’architecte René Guignard et à l’extrémité du tapis vert qui formait le jardin d’agrément de l’ancien château. Critiqué à l’époque pour sa démesure, ce bâtiment demeure imposant par sa taille et l’architecture de son toit qui repose sur une impressionnante charpente en béton armé, d’une technique assez audacieuse.
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La Maison dite Soufflot
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Soufflot, intendant général des bâtiments royaux, architecte du Panthéon à Paris, aurait fait construire en 1757, selon la tradition, cette confortable maison. Hippolyte Cocheris, archiviste-paléographe, maire de 1865 à 1882, dont la tombe se trouve au cimetière de Liers, l’acheta et en modifia la façade par un revêtement de pierres rougies au feu.
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Le marché du Donjon
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Le terrain sur lequel est situé le marché a été acheté en novembre 1932 par le maire, Monsieur Daveau, dans le cadre de travaux d’urgence pour l’aménagement de la Ville. Le marché du Donjon a été élevé en 1933. En 1988, le Conseil Municipal, avec Louis Molinari, dont les œuvres jalonnent la cité, s’est lancé dans la réalisation d’une fresque en bas-relief, afin de décorer les façades de ce marché. En 2003, le marché a fait l’objet d’une importante réhabilitation intérieure pour la mise aux normes sanitaires.
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La serre
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Conçue en 1979, la serre, inspirée des modèles canadiens, est unique en France. Le classicisme de sa structure n’est qu’apparent et si généralement on l’imagine du Second Empire, elle fut en fait conçue à partir d’un modèle canadien. Son édification ne nécessitera pas moins de 16 tonnes d’acier et 13 tonnes de verre et elle fut réalisée par des hommes de métier hautement qualifiés, formés dans la plus pure tradition des Compagnons du Devoir. Hasard de l’histoire, la serre est implantée sur l’emplacement du potager du château du XVIIIème, détruit en 1804, dont les bâtiments du Donjon formaient les communs.
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Contact
MAIRIE DE
SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS
Place Roger Perriaud,
91700
Sainte-Geneviève-des-Bois
Tél. : 01 69 46 80 00
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Le Cimetière Russe et ses principales personnalités