Bertrand Puard : Machine à écrire
Si Bocuse était fait pour cuisiner, Sherlock Holmes pour résoudre des crimes, Bertrand Puard lui était destiné à écrire. Imaginez : à l’âge de 12 ans, il inventait des feuilletons et les postait à ses amis pendant leurs vacances.
Si Bocuse était fait pour cuisiner, Sherlock Holmes pour résoudre des crimes, Bertrand Puard lui était destiné à écrire. Imaginez : à l’âge de 12 ans, il inventait des feuilletons et les postait à ses amis pendant leurs vacances. Le Génovéfain mérite une carte gold de fidélité des librairies et médiathèques de la ville, tant il les a toutes écumées ; bibliophage, ses amis d’enfance se nomment Balzac, Zola, Agatha Christie mais surtout Dumas et ses romans feuilletonnant ; il lit tout, écrit sans cesse et dévore séries et films.
Facile me direz vous quand on dort depuis toujours trois petites heures par nuit. Bertrand sera romancier, c’est écrit. Mais prudent, il couvre ses arrières en décrochant un magistère et un DESS de finance. En 1998, sa vie bascule avec une première nouvelle éditée « Et la lumière fut ».
Trois ans plus tard, il décroche le prix du roman policier de Cognac avec « Musique de nuit » aux éditions du Masque. A bientôt 40 ans, ce père de deux enfants culmine à 40 livres, principalement à destination des jeunes adultes : politique, Histoire, biographies d’artistes et surtout polar se mélangent allégrement. Tout est prétexte à histoire, à roman, le passé comme le présent.
Machine à remonter le temps
Devenir écrivain et vivre de sa plume n’est pas donné au premier écrivaillon venu ; beaucoup d’appelés, peu d’élus. Bertrand a connu lui aussi une petite traversée du désert à cause d’un changement d’éditeur. L’écrivain, capable d’aligner 20 pages par jour, reprend en 2007 son métier de banquier et visite les agences bancaires de la Société Générale pour expliquer et rassurer ses collègues sur l’affaire Kerviel. Il profite de ses nombreux voyages en train pour écrire la future série à succès « Les effacés» chez Hachette, couronnée du prix Cognac jeunesse. Il est d’ailleurs le seul auteur à décrocher deux fois ce prix prestigieux.
La machine est relancée.
Suivra la formidable trilogie « Bleu, Blanc, Sang » thriller politique sur fond d’histoire de l’art en 2016. Parfois, Bertrand cite Sainte Geneviève des Bois dans ses romans, là où il est revenu s’installer au calme. Les projets ne manquent pas : son livre « Vol 1618 » est en voie d’adaptation par les producteurs de la série Chérif diffusée sur France 2 et Bertrand travaille sur un roman sur le monde de la finance, inspiré par son ancien travail de banquier.
C’est donc ici, dans notre commune, dans un discret appartement, au milieu de milliers de livres et de centaines de DVD qu’un des meilleurs écrivains français de sa génération travaille en toute discrétion…
Plus pour longtemps !
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